Le yoga pendant la grossesse

Faire du yoga pendant la grossesse c’est s’offrir, chaque semaine, un temps pour soi et pour son bébé. Alors que les futures mamans parisiennes ont souvent des vies professionnelles exigeantes, souvent stressantes, avec beaucoup de temps passé devant l’écran,  l’heure de yoga hebdomadaire leur permet de s’échapper du “faire” pour privilégier l'”être”.

Que ce soit en séances de yoga à domicile pour les femmes enceintes ou en cours collectifs de yoga futures mamans à l’Institut Français du Yoga (Paris 1er), la séance démarre toujours par une mise en repos du sens visuel et de l’intellect pour privilégier le sens tactile. Les femmes sont invitées à prendre le temps de se relier à leur corps de grossesse, ce corps qui d’une semaine à l’autre n’est jamais le même (le corps en temps normal est lui aussi toujours changeant d’une semaine sur l’autre mais pendant la grossesse ces changements sont beaucoup plus rapides et plus importants). A travers l’écoute de ce corps qui s’arrondit peu à peu, elles tissent également petit à petit le lien avec la présence de leur bébé, présence imaginaire les premiers mois puis de plus en plus perceptible au fil du temps.

Le travail postural vise la détente, mais aussi la possibilité d’explorer, d’apprivoiser ce corps qui abrite une autre vie. Le souffle ouvre l’espace intérieur tant pour soi que pour le bébé. Certaines postures insistent sur le relâchement de la nuque, des épaules, du dos, d’autres travaillent l’endurance (très précieuses pour traverser les derniers mois de la grossesse et les nuits avec peu de sommeil d’après la naissance), d’autres encore préparent le corps à s’ouvrir, à se laisser traverser par la vie, à se faire passage.

Les respirations proposées en fin de séance sont une aide précieuse pour faire face aux contractions le jour de la naissance. Elles sont aussi très utiles tout au long de la grossesse pour alléger le corps en fin de journée et vivre de vrais moments de communion avec son bébé.

Enfin le temps de relaxation final (yoga nidrâ) insiste sur le lâcher-prise, l’accueil de soi, du tout petit en soi, du mystère et de la dimension sacrée de ce corps habité par une vie toute neuve.

Nathalie Mlekuz

 

 

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