Nous venons de traverser le changement d’heure. Nous avons désormais deux heures de décalage sur le soleil. Un passage périlleux. Toute la vie du monde végétal et animal est rythmée par le lever et le coucher du soleil mais l’être humain a trouvé le moyen, pour des raisons économiques, de bousculer deux fois par an ce rythme primordial. C’est l’un des symptômes, me semble-t-il, de notre pensée totalement hors sol, c’est à dire une pensée qui n’a plus conscience de notre lien profond avec le monde qui nous entoure.
C’est en tous cas un changement qui nous empêche de continuer à vivre de façon progressive, graduelle, la remontée de la lumière. Celle-ci va continuer à se faire mais sauf à changer nos habitudes et à les décaler d’une heure, nous allons, le matin, retrouver la lumière d’il y a un mois et le soir, être projeté.e.s un mois plus tard. Nous le savons, les enfants et les personnes âgées, c’est à dire les personnes sensibles -pas encore ou plus tout à fait bétonnées par la rudesse du monde- sont souvent fragilisées par ce passage.
Je n’ose imaginer ce que cela va donner dans le contexte actuel. Il aurait vraiment été opportun me semble-t-il de se dispenser de cette épreuve supplémentaire…
Plus un événement est vécu en conscience, moins nous le subissons, et de fait, je vous invite à identifier avec soin toutes les manifestations non habituelles (notamment le niveau d’agacement et d’irritabilité….)
Et je vous propose une pratique construite autour de l’axe central, pour garder le cap, avec l’idée que, quoiqu’il arrive, tout est à vivre !
Bonne pratique et belle semaine.
Si vous aimeriez vous aussi pratiquer cette séance, n’hésitez pas à me la demander par mel. Je vous l’enverrai avec plaisir.