Je dépose ici, avec son accord, le témoignage de Sophie, riche d’enseignements.
Sophie avait déjà suivi les cours de yoga femmes enceintes pour sa première grossesse mais l’accouchement ne s’était pas du tout passé comme elle l’avait espéré. L’environnement extérieur l’avait davantage perturbée que soutenue, le travail avait été très long et à l’arrivée son fils avait été sorti avec les spatules.
Pour cette deuxième grossesse, elle espérait un accouchement plus serein. Mais pour cause de placenta bas, une césarienne était envisagée. C’était pour elle une déception mais elle s’y était résolue. A sa grande joie, le placenta est finalement remonté et elle a pu accoucher par voie basse. Elle confie dans son récit ce qui a été précieux et utile pour elle :
« Comme je le pressentais, je suis allée à la maternité le soir de notre dernier cours de yoga.
J’ai pu accoucher par voie basse, sans césarienne, et ça s’est déroulé de manière vraiment idéale pour moi (malgré une hémorragie à la toute fin mais qui a été très bien gérée, du coup ça n’a pas du tout entaché le souvenir que je garde de cet accouchement).
Contrairement à la fois précédente, j’ai vraiment réussi à m’appuyer sur tous les précieux conseils que tu nous distilles au fil de nos séances de yoga prénatal.
C’est vrai que le cadre a beaucoup joué aussi : ambiance apaisée et bienveillante, bain en attendant le début du vrai travail, sage femme très à l’écoute et au fait de la méthode de Gasquet qui m’a laissée choisir mes positions…
Nous sommes arrivés à la maternité à 22h30, et Haydée est sortie à 4h45 (après 5 minutes de poussée seulement).
Voilà ce qui a vraiment marché pour moi :
– partir le plus tard possible de la maison
– la respiration de la vague bien sûr, couplée avec les sons graves dont m’avait parlé Croisine
– se servir de l’énergie de la contraction
– ne pas la redouter
– se l’imaginer comme une montagne : une fois arrivée au pic, elle va forcément redescendre
– intégrer cette respiration qui devient automatique (même dans un demi sommeil)
– contact avec le bébé tout au long du travail, l’encourager à voix haute ou intérieurement
– ne pas réfréner l’envie de pousser
– se laisser aller : chanter, crier «
Un grand merci Sophie pour ce partage !