Il y a des mots qui, spontanément, me donnent envie d’éteindre la radio. Ou de refermer aussitôt le livre commencé. Et puis il y en a d’autres qui, au contraire, parce qu’ils s’enracinent dans une profondeur, parce qu’ils sonnent étonnamment juste, me font tendre l’oreille, m’invitent à les parcourir jusqu’au bout… Dans la masse de mèls que je reçois quotidiennement (surtout depuis que je figure sur les Pages jaunes), beaucoup vont directement à la poubelle sans même que je les ouvre. Certains échappent toutefois à ce traitement drastique. Cela a été le cas, il y a peu, pour un message expédié par l’association Ephata. Le titre de ce message « session Marcel Légault/ La magnanerie en juillet » n’avait pourtant rien d’exaltant mais sans doute ai-je été sensible au mot « association » qui reste pour moi relié à un esprit particulier, sensible aussi à la poésie du nom de cette association, Ephata (j’ai depuis appris qu’il s’agissait d’une expression hébraïque signifiant « ouvre-toi »). J’ai donc ouvert ce message et découvert une pièce jointe intitulée “Ose ta vie“ et là les mots m’ont d’emblée donné envie d’en savoir plus ! J’ai ouvert le document et lu d’un trait la présentation de ce séminaire singulier (les organisateurs, Nicole Rivet et Jacques Richard, parlent de « rencontre-session »). En haut de page, figurait une citation de Tolstoï : « Vous voulez être heureux et bien soyez le ! » Puis venaient les mots suivants : “Nous croyons que le bonheur se demande et se cultive et qu’il se mérite un peu car il est affaire de choix. de choix de vie. Et pour faire ces choix, il faut oser. Oser vivre ses rêves plutôt que de rêver sa vie. Oser devenir soi-même plutôt que de jouer un rôle dicté par nos entourages affectifs et professionnels. Oser s’engager, oser la rupture, oser la différence, oser le regard des autres, oser la solitude, le changement d’orientation, le changement de rythme, oser un projet. Il faut d’abord apprendre à se connaître soi-même afin de répondre à ses aspirations les plus profondes. Beaucoup d’entre nous sommes tiraillés entre l’être et le devenir, l’être et l’avoir, l’être et le paraître« . Suivait ensuite une présentation plus pratique de cet atelier mêlant écriture biographique, méditation, parole libératrice et visionnage de films d’individus ayant osé… J’ai trouvé ces mots à la fois très beaux et très justes… En forte résonance en tous cas avec ce que j’avais moi-même traversé en choisissant après la naissance de mes enfants de quitter le journalisme pour me consacrer à l’écriture et au yoga.
Cette rencontre session est prévue du 15 au 21 juillet à la Magnanerie dans la Drôme. Les photos du lieu sont très belles ! Pour les inscriptions ou les informations complémentaires : Nicole (01 47 02 99 22) ou Jacques (02 98 55 50 29)