J’ai participé il y a peu à une réunion rassemblant une grande partie des enseignant.e.s proposant des cours à l’Institut français du yoga, lieu dans lequel je donne chaque semaine mon cours de yoga pour femmes enceintes et deux cours de yoga collectifs associant hatha-yoga et yoga nidrâ.
Cette réunion avait pour objectif préparer la journée Portes ouvertes de l’IFY qui aura lieu le 22 septembre prochain (je vous en reparlerai) ainsi que les ateliers de yoga qui seront proposés en 2012-2013 lors de certains week-ends : yoga et psychanalyse, yoga et stress, yoga et mandala, médiation en pleine conscience, pranayama et bien d’autres encore dont je vous reparlerai également, très prochainement…
Nous étions donc lors de cette réunion, neuf femmes, neuf femmes de différents âges, et un homme. Nous avons commencé à aborder l’ordre du jour. La discussion était très animée. Au bout d’une quarantaine de minutes, le seul homme du groupe s’est levé et s’est excusé : il devait aller chercher sa fille… Il a quitté la pièce, il y a eu un bref instant de silence, comme un moment de flottement, et nous avons continué à travailler comme si de rien n’était… J’ai ensuite pensé que c’était peut-être à ce style de « détail“ que l’on pouvait espérer que le monde était en train de changer. En profondeur. Et dans le bon sens… Et qu’à l’inverse de ce que nous pourrions spontanément penser en écoutant la radio ou en regardant la télévision, il y a avait peut-être quelques bonnes raisons de rester optimistes pour les générations futures…